édité le 26/04/2003
: "WANTED" - CD 4 titres (Black Camera Records).

1 - Morricone hotel
2 - The Ballad of Tuco
3 - Wanted
4 - The sheriff

enregistré par Vince Goldfinger à Rennes
graphisme par Mathieu Renard, cs3


diffusé 5 € :
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35700 Rennes
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Toulouse :
-Mediathèque associative les musicophages (6 rue de la bourse, Métro esquirol)


presse et webzines.

Magic.
n°73, Juillet Août 2003.


Légende.
En 1985, John Zorn enregistrait the Big Gundown, un album de reprises des thèmes d’Ennio Morricone. De Remington explosive en ballade countrysante pour mariachi hors la loi, la bande à Zorn revisitait les succès mythiques du compositeur, avec un humour non dénué de panache, et concluait cet impossible pacte entre recherche musicale d’avant-garde et hits planétaires, indissociables d’un cinéma aussi typé que peut l’être le western spaghetti. En 2003, c’est avec le rock lo-fi que les guitares à éperons et les tam-tams des peaux rouges se sont acoquinés. Loin de se résumer à une simple dérive de musique country, Wanted, le premier album de ce trio que l’on appelle Callahan’s Bullitt, nous plonge dans l’univers romanesque du western lui-même, héros solitaires, filles de bar et gibiers de potence à l’appui. L’illusion est totale, on s’attend à chaque instant à croiser un Clint Eastwood de trente ans plus jeune, la clope au bec, une selle de cuir sur l’épaule. On s’offre ainsi des clichés au kilomètre, c’est le principe d’une musique si fortement référencée qu’elle se retranche derrière les citations et le mimétisme, pour mieux nous faire son cinéma. La distance parcourue est gigantesque, légendaire, depuis Rennes et le studio du groupe, qui se paie, au-delà de l’exercice de style, une visite immersive dans un univers fantasmatique.

Renaud Paulik


New Comer.
n°41, Juin 2004.

Callahan’s Bullitt (Wanted) & Virus For Sale (Démo)
(double chronique)
France , enfin tu produits des groupes de pop/rock qui valent le coup. Nos deux «nouveaux venus» du moment ont été élevé à la musique anglo-saxone. D’accord, mais pour autant ils ne sonnent jamais singes savants. Ils se réservent même un avenir, disons, intéressant. (…)
Le postulat de départ se voudrait lo-fi, également, pour le trio rennais Callahan’s Bullitt, mais il a le courage de vite déboucher sur des grands espaces morriconiens, jusqu’à réinventer le western (Ouestern ?) dans dix mètres carrés. On retrouve dans ces 4 titres instrumentaux ce qui manque aujourd’hui à Calexico. A savoir des bonnes mélodies, un sens de la mise en scène à la John Ford et, surtout, pas mal d’humour (les pseudos Homer Callahan, Joe Bullitt, Léonce magnum). Les coyotes hurlent. Les colts claquent. Daho –rennais également dans une autre vie- chantait à ses débuts « Duel au soleil ». C’est finalement chez Callahan’s Bullitt que ça commence. Et c’est John Ford qui filme.

Nicki Santoro


positiverage.com


Callahan's Bullitt "wanted"
(Black Camera – 4 titres)

Nous sommes en plein désert, galopant sur nos chevaux noirs, chapeaux au vent ; les tuniques bleues à notre gauche, les apaches à notre droite. Le décor est planté, et ni la pochette, ni le titre des morceaux ("Morricone Hotel", "The Sheriff") n'essaieront de vous en faire dévier. Ce trio originaire de Rennes s'annonce lui-même comme un groupe de western lo-fi. Pas si loin d'un Calexico breton, Callahan's Bullitt arrive à me prendre au jeu sans réticence. On sent le feu de bois crépiter, on imagine un vieux saloon passer du Tortoise en ville (pour le côté très post-rock), et le vieux shérif qui nous attend devant sa prison. Le trio n'a pas besoin de raconter son histoire, ses instrumentaux, calmes et envoûtants, s'en chargent à merveille. Et le pire, c'est que les 15 minutes de ce film musical n'ennuient pas, contrairement à certains passages de leurs cousins d'Amérique (Calexico). Ennio Morricone a de quoi être fier, même si le groupe n'a pas l'humour du maître… Bref, un trio qui ne se prend pas au sérieux et qui s'impose pourtant comme une des meilleurs formations françaises de "western lo-fi"… Mais ont-ils des concurrents ?

Mathieu Gélézeau



www.bokson.net





Callahan's Bullitt - Wanted

Même si le rapprochement est des plus faciles, cette musique qualifiée de Western LoFi que pratique les rennais de Callahan's Bullit nous est bien moins inconnue depuis que Calexico en est devenu le groupe porte parole. Ainsi, après Amor Belhom Duo (deux musiciens français collaborant régulièrement avec Convertino & Co), c'est au tour de Callahan's Bullitt d'enrichir ce pendant encore peu visité de la scène rock française.

"Wanted" n'est que la première démo des rennais comprenant quatre titres instrumentaux. Le tout sent la rocaille brûlante et les cactus, la rythmique avance au rythme d'un cheval au pas assommé par la chaleur et les guitares nous plongent dans l'ambiance épurée des paysages de l'ouest américain. Callahan's Bullitt dégaine quatre petits brûlots plutôt prometteurs d'une carrière intéressante débutée par une tournée des lavomatics rennais et qui a récemment fait étape outre Atlantique. Rythmiques dégraissées, notes de guitares adéquates, telle est la recette du trio qui pourrait bien, en accouchant de titres tels que "Morricone Hotel" ou "Wanted", tirer autant de frissons à Sergio Leone qu'aux récents amoureux de Kill Bill.

Quatre titres sont bien trop peu pour une telle mise en bouche. Alors on se les passe en boucle et on attend impatiemment que ces trois rennais accouchent d'un véritable album. A suivre...

Matthieu
19/06/2004


Sans tambour ni trompette


Callahan's Bullitt
Titre : Wanted
Label : Cd 4t. Black Camera Records 2003


Dès les premières notes de ce Ep entièrement instrumental, l’univers musical est posé. Callahan's Bullitt ne se cache pas. En effet dès la première chanson «Morricone Hotel» tout semble avoir été annoncé. Presque tout seulement. Car en dehors de la filiation directe avec le compositeur mythique, le trio (guitare sèche, guitare électrique, batterie) se permet quelques embuscades du côté d’un pop rock « à la » Amor Belhom Duo, voir Calexico sans le côté mariachi ! Callahan's Bullitt cultive son côté « western » à l’aide de riffs country et bluesy remixés sauce rennaise. Le groupe n’hésite pas à mélanger les sons et les effets. De fait il crée une ambiance particulière. Les guitares sont quasi lo fi lounge sur l’intro de « wanted », par la suite elles laissent la mélodie s’installer dans un format pop song plutôt inspiré. Pas très éloigné de certains aspects de l’album « country » des Ween, Callahan's Bullitt suscite une curiosité bienvenue. A suivre donc !

Greg


www.froggydelight.com


"Y'a personne dans ce saloon !"


Tels sont les premiers mots de la soirée proférés dans la salle de concerts du Mondo par un simili-redneck avec casquette, chemise américaine, et pinte de bière à la main. L'ambiance est donnée.
Le programme est intéressant : un groupe de lo-fi western, un autre de "Crazy Voodoo Garage Rock", un bar rempli de rockers et rockeuses tatoués, de rockabillers venus tout droit d'un épisode de Happy Days, bref une soirée presque ordinaire dans ce haut lieu du rock !
Avec 1 heure de retard, les trois cow-boys de Callahan's Bullitt arrivent sur la scène. Le public reste dans le bar à siroter de la bière fraiche malgré le début du concert. Dès le premier morceau, nous voyagons dans le temps : nous sommes au far west, au pays de Sergio Leone et de Clint Eastwood.
Le groupe ne triche pas : ils font un rock instrumental original qui fonctionne très bien. Une guitare sèche pour la rythmique, une guitare electrique avec ce qu'il faut de wah-wah et de distortion, une batterie pour soutenir le tout, et de longues heures à ecouter l'intégrale d'Ennio Morricone pour réussir à s'en inspirer sans toutefois plagier le maître. Les morceaux sont entrainants et font travailler l'imaginaire. On voit les cow-boys, les indiens, Eddy Mitchell, la cavalerie, et on attend avec impatience l'arrivée des chevaux sauvages dans la salle presque deserte du Mondo.
Callahan's Bullitt est un groupe original. Tellement original qu'on se demande pourquoi ils sont les seuls à faire ce style de musique. Du rock western, sans banjo, sans chapeau de paille, sans chanteuse à moitié saoule qui raconte la vie de Billy the Kid ou la difficulté de vivre avec un hors-la-loi. De la vraie musique de jeunes avec de gros morceaux de far west dedans. On leur souhaite une longue carrière.
Deadbolt, le second groupe de la soirée reste dans la même veine : amérique, années 60, voodoo, rouflaquettes. Seulement cette fois ce ne sont pas des jeunes rennais, ce sont de vrais briscards américains, avec lunettes noires, cuir et gomina.
Le groupe annonce la couleur sur leur site web et leurs affiches : le groupe le plus effrayant du monde. Et j'avoue qu'à premier abord, sans vouloir être poltron, ce genre de phrase me fait refléchir : vont-ils jouer avec des serpents ? manger les spectatrices du premier rang ? avaler des araignées vivantes ? jeter des sorts au barman pour transformer l'eau en bière ? Bref, vont-ils tenir leur promesse ? Et bien non !
Je fais l'erreur de rester en retrait dans la salle et je me retrouve au milieu d'une foule qui débarque du bar pour assister au spectacle. Cette fois-ci le lieu est rempli. Sur la scène, un cordon de sécurité "Danger" a été mis en place ; les trois gaillards chaussent les lunettes noires et le guitariste s'empare d'une disqueuse et d'un pieu pour cracher des étincelles sur ses compères avec un sourire maléfique. Le bassiste lui crache son mégot (pendant tout le concert, ils joueront d'ailleurs à se cracher leurs mégots) et le concert commence.
Si la mise en scène est aussi horrifique et plausible qu'un mauvais Ed Wood, la musique est excellente. Après s'être retrouvé dans les plaines du far west avec les Callahan's Bullitt, on est maintenant en plein bayou, avec de la reverb à fond les gamelles, des voix graves mais paisibles et une rythmique sérieuse et efficace.
Pas de fioritures, de la bonne surf music très calme, très posée. Après Sergio Leone, c'est Tarantino, du Pulp Fiction au Mondo Bizarro. Certes les paroles se limitent parfois à des "Son of a bitch" bien sentis ou à des rictus effrayants (enfin aussi effrayants que le coup de la disqueuse) mais on est captivé par l'ambiance en se disant que ce sont des gros durs au coeur tendre qui aiment ce qu'ils font (et qui le font au deuxième degré je l'espère).

En résumé, comme d'habitude, une soirée de surprises et de découvertes, un voyage dans le temps et dans le rock. Merci le Mondo Bizarro !

Fred


Abus dangereux
N°84, Octobre-Novembre 2003

Callahan's Bullitt
"Wanted"
Black camera

Pas la peine d'aller plus loin que le titre de ce quatre titres et le nom du groupe pour savoir que l'on file en plein ouest. L'influence western est ici clairement revendiquée dans de longs instrumentaux entrecoupés de bruits de cavalcades, fusillades, vent ou coyotes. A l'horizon, on aperçoit Calexico pour l'exploration du désert ou Enio Morricone pour l'évidence mélodique (les deux premiers titres s'appellent d'ailleurs "Morricone hotel" et "the Ballad of Tuco"). Deci-delà, on perçoit une pointe country ou une guitare à la shadows. Un tranquille galop d'essai qui appelle une suite.

Jean Noel Levavasseur


www.indiepoporock.net


Callahan's Bullitt - Wanted

Avec des titres de chansons pareils, et un CD intitulé « Wanted », aucun doute ne subsiste : c’est bien au far-west que Callahan’s Bullitt nous emmène. Batterie, guitares acoustique et électrique suffisent à planter le décor parmi les cactus et sous un soleil de plomb. Dans ce premier maxi, le groupe nous propose quatre titres instrumentaux de western lo-fi (selon leurs propres termes !) à la sauce pop-rock.
Si je ne suis pas particulièrement fan des sonorités western ou alt-country, je me surprend à beaucoup apprécier la musique du groupes, dont les compositions savamment construites et les sympathiques mélodies me rappellent un peu certains morceaux « westernisant » du « Arde » des espagnols de Migala. Dommage que les bruitages faisant office de transitions entre les morceaux ne donnent un petit cote caricatural au tout (bruits de sabots, revolvers, etc.…) mais voilà qui est bien minime pour un disque sans prétentions, et ma foi fort agréable à écouter !

Jul


www.foutraque.com

Wanted - Callahan’s Bullitt
Black Camera Records - 2003
pop / rock

Formé en 2001, le groupe rennais Callahan’s Bullitt joue, de son propre aveu, de la musique Western lo-fi instrumentale… Les trois protagonistes de ce projet musical sont Homer Callahan (guitare sèche), Jo Bullitt (guitare électrique) et Leonce Magnum (batterie)… Pas de doute, ces trois desperados ont passé leur jeunesse à rêver des grands espaces américains en regardant des Westerns avec Clint Eastwood, Steve McQueen ou Lee Van Cleef.
Le premier EP de Callahan’s Bullitt est donc composé de quatre morceaux formant une bande originale idéale pour un film réunissant des bons, des brutes et des truands. Aucun détail n’a été oublié… Sur Wanted, le casting voit se côtoyer harmonieusement des bruits de coups de feu, des sons de guitare gorgés de réverbe, le vent qui souffle dans la plaine, une guitare country folk, des hennissements de chevaux et une batterie inquiétante… Attention, ce disque donne une irrépressible envie de saisir sa guitare folk puis de partir arpenter les grands espaces sur le dos de son fidèle destrier…

Pierre Andrieu

 

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nouveau remix
Cette fois-ci, c'est le morceau the Sheriff qui a été remixé. L'auteur des faits est Sheriff Saitam [lire plus >>]

mixage terminé
le mixage de l'album est terminé. Il a été fait par les membres du groupe. Les 12 titres qui se retrouveront [lire plus >>]

nouvel enregistrement.
Nous venons d'enregistrer les pistes de notre premier album au début Septembre 2004.[lire plus >>]

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